En 1956, Le ( philosophe ou nazi ?) allemand Günter Anders a écrit un livre sur la manipulation des masses.
Il a nommé ce livre “Obsolescence de l’homme ”.
Ces phrases dangereuses ont marqués l’histoire , et surtout le XXI ème siècle.
Voici un résumé de ces propos :
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente;
“ Les méthodes archaïques comme celle d’Hitler sont complètement dépassés”.
Il suffit juste de créer un Conditionnement en réduisant considérablement le niveau et la qualité de “L’éducation ” ».
« Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensées limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, Moins il peut se révolter ».
« Il faut faire en sorte que l’accès au “savoir” devienne de plus en plus difficile…
Et que le fossé se creuse entre entre “le peuple” et la “ science ”.
Que l’information destinée au grand public soit “Anesthésiée”.
Là encore ,il faut user de « persuasion” et non de “violence directe ”, et on fera ceci :
On diffusera massivement via la télévision, des divertissements abrutissants, flattant toujours l’émotionnel , l’instinctif ».
« On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique .
Il est bon avec un bavardage et une musique incessante.
Il faut empêcher l’esprit de “s’interroger”, de “penser ” ou de “réfléchir ”».
« On mettra la “SEXUALITÉ” au premier rang des intérêts humains, Comme anesthésiant social.
On fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, d’entretenir une constante apologie de la légèreté; de sorte que la consommation devienne le standard du bonheur humain ».
Günter ANDERS (Obsolescence de l’homme).
L’adolescence, arme de contrôle
» Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que seule la peur- qu’il faudra entretenir- sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus accéder aux conditions nécessaires du bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. »