Culte d’Isis sous nos yeux , danger! Et ça passe ..đŸ˜”â€đŸ’«

A une Ă©poque, on sacrait les Rois, aujourd’hui on sacre une miss, une femme, pour en faire une Reine, voir une dĂ©esse
 En occident, sous l’influence mĂ©diatique, politique, et fĂ©ministe, elles se prĂȘtent quasi toutes au jeu
 Nous sommes gangrenĂ© par le culte d’Isis aux pouvoirs « magiques » qui force est de constater, font des ravages


HĂ©rĂ©sie totale….

Le culte d’Isis prit de l’ampleur et atteignit son apogĂ©e dans l’Empire romain au 2e siĂšcle de notre Ăšre. L’adoration de la dĂ©esse se diffusa Ă  travers le monde romain allant jusqu’Ă  s’emparer de la Grande-Bretagne au Nord et de l’Asie Ă  l’est.

Isis, une dĂ©esse Ă©gyptienne Ă  la conquĂȘte du monde romain

Protectrice des dĂ©funts, Isis Ă©tait adorĂ©e par les Égyptiens depuis dĂ©jĂ  deux millĂ©naires lorsque son culte a commencĂ© Ă  se propager au-delĂ  du Nil pour gagner le reste de l’Empire romain.

Isis, une dĂ©esse Ă©gyptienne Ă  la conquĂȘte du monde romain

Protectrice des dĂ©funts, Isis Ă©tait adorĂ©e par les Égyptiens depuis dĂ©jĂ  deux millĂ©naires lorsque son culte a commencĂ© Ă  se propager au-delĂ  du Nil pour gagner le reste de l’Empire romain.

Sur cette fresque datant du 13e siÚcle avant notre Úre découverte sur les murs du tombeau ...

Sur cette fresque datant du 13e siĂšcle avant notre Ăšre dĂ©couverte sur les murs du tombeau d’Horembeb dans la vallĂ©e des Rois, la dĂ©esse Isis porte une coiffe surmontĂ©e d’un disque solaire encadrĂ© par deux cornes de vache.

Quelle ne fut pas la surprise des archĂ©ologues travaillant Ă  Londres en 1912 lorsqu’ils tombĂšrent sur un vase romain datĂ© du 1er siĂšcle portant la mention Londini ad fanum Isidis (Londres, prĂšs du temple d’Isis). Principalement connue comme dĂ©esse Ă©gyptienne, la dĂ©couverte d’artefacts associĂ©s au culte d’Isis dans une rĂ©gion aussi Ă©loignĂ©e de l’Afrique du Nord leur paraissait Ă©trange. Mais la popularitĂ© d’Isis Ă©tait telle qu’elle l’avait propulsĂ©e par-delĂ  les frontiĂšres de son Égypte originelle jusqu’aux confins du monde connu.

Page d’aide sur l’homonymie

Le temple d’Isis ou IsĂ©um, en latin Iseum, est un ancien sanctuaire, aujourd’hui disparu, dĂ©diĂ© Ă  la dĂ©esse Ă©gyptienne Isis, situĂ© au Champ de Mars, Ă  Rome, entre les Saepta Julia et le temple de Minerve (en).

Temple d’Isis et de SĂ©rapis

Les représentations des divinités

Les fouilles archĂ©ologiques ont permis de dĂ©couvrir de nombreuses reprĂ©sentations de dieux et de dĂ©esses d’origine Ă©gyptienne, en particulier Isis – pour plus de la moitiĂ© – et SĂ©rapis.

JuvĂ©nal prĂ©cise mĂȘme, en Ă©voquant les ex-voto de tous ceux qui ont connu la tempĂȘte et les dangers de la navigation, que c’est Isis qui constitue le fond de commerce des peintres :

 » Pictores quis nescit ab Iside pasci ?  » –  » Qui ne sait qu’Isis nourrit les peintres ?  » JuvĂ©nal, Satire XII, 28

Ces reprĂ©sentations sont largement influencĂ©es Ă  la fois par les statues grecques de la pĂ©riode hellĂ©nistique, mais aussi, Ă  partir d’Hadrien, par une mode  » Ă  l’Ă©gyptienne « , plus statique.
On aime Ă  reprĂ©senter Isis avec divers attributs symboliques, qui, pour certains, sont aussi ceux de la Fortuna : la corne d’abondance (fĂ©conditĂ©), un gouvernail (Isis dirige le monde et est dĂ©esse des marins) ; sur sa tĂȘte sont posĂ©es une fleur de lotus, ou, Ă  l’Ă©gyptienne, deux cornes enserrant un soleil ; elle adopte aussi parfois le modius (mesure Ă  grain) propre Ă  DĂ©mĂ©ter. Elle tient Ă  la main un vase qui symbolise l’eau du Nil et Osiris, ou un sistre. Le nƓud isiaque sur la poitrine (liĂ© Ă  ses pouvoirs magiques), des cheveux bouclĂ©s permettent de la distinguer d’autres figures fĂ©minines ; reine de l’au-delĂ , elle est parfois vĂȘtue d’une robe noire. Dans les MĂ©tamorphoses, ApulĂ©e donne de la dĂ©esse une description Ă  la fois spectaculaire et poĂ©tique (MĂ©tamorphoses, XI, 3 – 4) ; que confirme Plutarque :

 » Les vĂȘtements d’Isis sont teints de toutes sortes de couleurs bigarrĂ©es, parce que son pouvoir s’Ă©tend sur la matiĂšre qui reçoit toutes les formes et qui subit toutes les vicissitudes, puisqu’elle est susceptible de devenir lumiĂšre, tĂ©nĂšbres ; jour, nuit ; feu, eau ; vie, mort ; commencement et fin.  » (Plutarque, Isis et Osiris, 77, traduction M. Meunier, 1924, G. TrĂ©daniel Ă©diteur).

Dans la littĂ©rature comme dans les reprĂ©sentations, elle est souvent associĂ©e Ă  d’autres dieux – Harpocrate, Anubis Ă  la tĂȘte de chien – ou d’autres personnages. Il n’est parfois pas simple pour les archĂ©ologues d’analyser ces reprĂ©sentations : les enfants qui sont reprĂ©sentĂ©s, en Italie, coiffĂ©s avec une mĂšche plus longue sur le cĂŽtĂ© du crĂąne (dite  » boucle d’Horus « ) suivent-ils une simple mode  » Ă  l’Ă©gyptienne  » ou s’agit-il d’enfants isiaques ? SĂ©rapis, quant Ă  lui, fait aussi l’objet de reprĂ©sentations en sĂ©rie qui le montrent sous la forme d’un dieu barbu et chevelu dont la posture Ă©voque celle de Jupiter, mais qui prĂ©sente des particularitĂ©s qui le distinguent du roi des dieux.

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